Investissements en série pour Limagrain

La nouvelle ligne de production de protéines texturées de Limagrain Ingredients a été inaugurée, lundi 6 octobre, à Saint-Ignat (Puy-de-Dôme) en présence du président de Limagrain, Sébastien Vidal (4e en partant de la g.), et du DG, Sébastien Chauffaut (6e).
La nouvelle ligne de production de protéines texturées de Limagrain Ingredients a été inaugurée, lundi 6 octobre, à Saint-Ignat (Puy-de-Dôme) en présence du président de Limagrain, Sébastien Vidal (4e en partant de la g.), et du DG, Sébastien Chauffaut (6e). © Julien Bruhat

La veille de l’ouverture du Sommet de l’élevage, Limagrain Ingredients a inauguré sa nouvelle ligne de production de protéines texturées sur son site de Saint-Ignat (Puy-de-Dôme) pour 15 M€. Site qui vient également de bénéficier de 12 M€ pour l’extension de son moulin à blé.

27 M€, c’est l’investissement total dont a bénéficié le site industriel de Limagrain Ingredients à Saint-Ignat (Puy-de-Dôme) : 15 M€ dédiés à la nouvelle ligne de production de protéines texturées, inaugurée lundi 6 octobre, à la veille du Sommet de l’élevage, et 12 M€ dans l’extension du moulin à blé construit en 2022. 23 silos à blé, 4 silos de farine et 4 silos de coproduits supplémentaires y sont désormais opérationnels.

Travailler des matières premières locales

Dans les deux cas, l’idée est de valoriser les productions des adhérents de la coopérative. Le moulin transforme en effet en farine les blés des adhérents et « répond à la demande croissante en farines de qualité à destination de la boulangerie industrielle et artisanale ».

Pour la texturation de protéines, l’objectif sera à terme de produire les matières premières légumineuses en Auvergne. Des projets de sélection variétale sont en cours pour rattraper le décalage entre la génétique et les effets du changement climatique. Et des expérimentations agronomiques portées par les équipes du groupe sont développées pour améliorer la viabilité de la production de légumineuses pour les agriculteurs.

Des ingrédients à 50 % minimum de protéines

La ligne de texturation combine traitement thermique et traitement mécanique. Elle vise à développer des ingrédients à forte teneur en protéines (au moins 50 %), combinant des légumineuses (féveroles, pois, lentilles), des céréales et des farines fonctionnelles texturantes (traitées thermiquement) et clean label (dans le but de réduire les additifs). L’innovation permet d’améliorer la texture des produits, d’enrichir l’expérience sensorielle en atténuant les goûts indésirables souvent associés à certaines légumineuses et de valoriser la qualité nutritionnelle du produit en équilibrant les acides aminés des légumineuses et des céréales.

« Investir en Limagne pour demain, c’est relever de nombreux défis comme bâtir ces outils industriels dédiés aux protéines végétales et aux farines, souligne le président, Sébastien Vidal. Cela exige une stratégie d’investissement à la fois ambitieuse, structurée et tournée vers l’avenir. Nous accompagnons ainsi le développement de notre coopérative avec une vision sur le long terme à destination des générations futures d’agriculteurs comme de consommateurs. »

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