Le confinement lié au Covid a plongé les organisations en immersion, avec l’obligation de télétravail, alors que le format minimal en France était d’environ un jour par semaine pour 15 % des salariés. Source de frustration pour les non-éligibles, il ne doit pas non plus accentuer la fracture cols blancs - cols bleus. D’autant que 70 à 80 % de ceux qui ont tâté du télétravail veulent le poursuivre.
S’appuyer sur le cadre réglementaire existant. Le télétravail est un mode d’organisation encadré par deux lois en 2012, modifiées par les ordonnances Macron en 2017, et inscrit dans le code du travail. La base est l’accord national interprofession de 2005 (ANI) qui en fixe les règles, notamment le volontariat avec possibilité de réversibilité, en cas de difficulté ou si cela ne plaît plus. C’est une modalité assez banale, même s’il n’était pas vraiment ancré culturellement en France. Le télétravail imposé par le Covid est une forme qu’on pourrait dire « dégradée ». Il faut donc revenir aux fondamentaux : le télétravail est juste un mode d’organisation à distance du bureau.
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