Identifier un collègue aidant. S’il n’a pas de statut en tant que tel, un aidant accomplit, de façon régulière et bénévole, des actes de la vie quotidienne pour une personne, de sa famille ou pas, en perte d’autonomie (due à l’âge, à une maladie physique ou psychique, ou à un handicap). Ce rôle, même s’il semble légitime pour le salarié, fait peser une charge physique et mentale qui peut générer des sollicitations pendant le temps de travail, des risques psychosociaux, de l’absentéisme… 40 % des salariés aidants déclarent une baisse de l’engagement au travail dû à la fatigue et au stress, 85 % ont des difficultés à concilier vie personnelle, professionnelle et rôle d’aidant, et 33 % délaissent leur santé et décèdent avant le proche. Si l’aidant n’a pas conscience qu’il tient ce rôle (un aidant sur deux ne sait pas qu’il l’est), son manager ou les ressources humaines peuvent l’y aider. Un collègue dont le comportement change, qui s’isole, qui prend des congés courts et répétés, doit alerter.

En 2023, un salarié sur cinq était aidant. En 2030, ce sera un sur quatre. Il y en a donc dans chaque entreprise. Ce rôle d’aidant impacte l’activité professionnelle, mais également la santé du salarié. Pour Hélène de Chantérac, directrice du développement de l’association Nouveau souffle, le repérage, la prévention et l’accompagnement permettent de soutenir le salarié aidant, de trouver des solutions, mais aussi de souder les équipes et de mettre en valeur de nouvelles compétences.
657
Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution
Si vous êtes abonné,
cliquez ici
pour vous connecter et poursuivre la lecture
26 %
Vous avez lu 26 % de l'article
Poursuivez la lecture de cet article
en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)

- Accédez à nos articles
- Profitez du contenu de notre application
- Recevez nos newsletters
- Recevez chez vous 1 numéro de notre revue