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Pourquoi est-il si difficile de fournir la nutrition animale en ressources locales ?

La pression s’accroît pour des produits animaux issus d’élevages français nourris avec des aliments « locaux ». Certaines filières l’affichent déjà et les annonces se multiplient. Reste à savoir à quel niveau de volumes et de prix une valorisation sera possible.

1Un degré d’autonomie déjà fort

Les volailles fermières d’Auvergne ne mangent que des céréales et du soja cultivés en France. Les porcs basques Kintoa ne consomment que des aliments de leur zone AOP… Et, depuis un an, les annonces d’approvisionnements locaux se multiplient. Maïs, blés, orges, avoines : les céréales françaises sont suffisantes pour la nutrition animale dans l’Hexagone, sauf peut-être aux régions frontalières qui peuvent aller chercher quelques camions chez nos voisins. La principale question reste la protéine. Mais grâce au recours aux tourteaux dits secondaires, comme celui de colza, la nutrition animale en France est plus autonome que celle d’autres pays. 46 % de nos besoins en matières riches en protéines sont importés (contre 66 % au niveau de l’UE). Et encore moins si l’on compte les fourrages des exploitations de ruminants.

2Le plan protéines, un catalyseur

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