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Pourquoi la cameline interculture se verrait bien pousser des ailes

© Cédric Helsly

Testée depuis 2020 par plusieurs OS, la cameline veut s’installer dans le paysage des biocarburants durables pour l’aviation avec une cotation envisagée par Saipol de 600 €/t de graine dès cette année et une « garantie récolte » en cas d’échec de la culture.

1 Un besoin de gros volumes

À partir de 2025, l’Union européenne, via le règlement ReFuelEU Aviation, adopté le 13 septembre 2023, oblige les compagnies aériennes à incorporer au moins 2 % de carburants d’aviation durables dans leurs avions au départ de l’UE. Puis, à partir de 2030, cette obligation passe à 6 % pour monter jusqu’à 70 % en 2050. Mais la production de ces carburants durables est très loin d’être suffisante actuellement, ne serait-ce que pour atteindre ces 2 % l’an prochain. Et toutes les solutions actuelles restent de 3 à 4 fois plus cher que le kérosène. Il faudrait ainsi, dans l’UE, 200 000 t d’huile « durable » pour atteindre l’objectif de l’an prochain. Or un hectare de cameline produit une tonne de graines dont la trituration extrait 360 kg d’huile. Impossible d’imaginer que 550 000 ha soient semés cette année…

2 Une solution approuvée

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