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Pourquoi les circuits courts ne sont pas aussi vertueux que l’on veut le croire ?

Le confinement aura été un test grandeur nature pour les circuits courts. Mais si ces modes de distribution ont des bénéfices socio-économiques avérés, ils sont loin de se distinguer par leur bilan carbone.

1Un cliché à déconstruire

Ventes directes à la ferme, en tournée, sur les marchés, Amap… Les circuits courts, aussi divers soient-ils, présentent de nombreuses vertus économiques et sociales pour le producteur comme pour le consommateur. En revanche, sur le plan environnemental, leurs bénéfices sont moins évidents. Dans une note parue en 2013, le Commissariat général au développement durable (CGDD) pointait déjà du doigt le cliché de réduction du bilan carbone liée à ces circuits de proximité. En gros, les produits parcourent une distance plus faible, mais les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne sont pas, pour autant, systématiquement moindres, car davantage de déplacements individuels sont réalisés pour de plus petites quantités d’aliments. Acheter directement chez les producteurs, mais en voiture, à plusieurs endroits différents, ne fait pas forcément sens, si l’on s’en tient à un objectif de sobriété carbone.

2Plus de CO2 par tonne-kilomètre

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