La solidarité façon Labeyrie

La DG France de Labeyrie Fine Foods, filiale de la coopérative Lur Berri, Nathalie Reyé-Lacroix, sert des repas pour une association de réinsertion, « La mie de pain ».
La DG France de Labeyrie Fine Foods, filiale de la coopérative Lur Berri, Nathalie Reyé-Lacroix, sert des repas pour une association de réinsertion, « La mie de pain ». ©Labeyrie Fine Foods

Labeyrie Fine Foods, filiale de la coopérative Lur Berri, propose à ses collaborateurs de donner du temps et de l’argent pour des causes. Et l’entreprise s’engage aussi.

C’est ce que l’on appelle le co-engagement. Gaëlle Ouari-Bourdon, directrice RSE et de la communication de Labeyrie Fine Foods (LFF), filiale de la coopérative Lur Berri, détaille : « Cela fait trois ans que nous proposons à nos collaborateurs, via une plateforme, de faire un don sur leur salaire à certaines associations. Et le groupe abonde du même montant. » Depuis mars dernier, LFF est allé plus loin : « Le collaborateur s’inscrit pour être bénévole dans une association partenaire. Ce temps-là peut être pris sur son temps personnel ou professionnel. »

Vers du « team building qui a du sens »

À l’heure actuelle, seuls six des quelque 4 000 salariés que compte l’entreprise agroalimentaire ont bénéficié de ce volontariat pendant les heures de travail. Parmi eux, Gaëlle Ouari-Bourdon, qui témoigne : « Je crois que sans la proposition de mon entreprise, je n’aurais pas été bénévole. Je suis engagée par ailleurs, mais cette initiative est facilitatrice. On va sur une interface très simple. Et c’est un moment riche de partage avec les personnes que l’on accompagne dans les associations et les bénévoles. » À tel point qu’elle envisage une demi-journée de bénévolat avec les six membres de son équipe pour un moment de « team building qui a du sens ».

Aucun objectif n’est actuellement fixé sur le nombre de salariés qui pourraient donner de leur temps (ni, donc, sur le budget dépensé par l’entreprise). Concernant le don d’argent, il a concerné un peu plus de 100 salariés en 3 ans, pour un montant total de 10 000 euros, dont la moitié à la charge de LFF. « On peut mieux faire », conclut la directrice RSE.

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