Face aux difficultés de commercialisation, les agriculteurs cherchent logiquement à réduire leurs charges. Leurs achats d’appros s’en ressentent, et les coopératives et négoces sont aux premières loges pour l’observer. Quelle que soit la production, la fertilisation apparaît comme le premier poste touché, avec le risque d’hypothéquer la prochaine récolte. « Qui dit désinvestissement dans la fertilisation dit rendement en moins, mais surtout qualité en moins, prévient Martial Guerre à la Drômoise de céréales. Et si on veut garder nos clients, il faut sortir de la qualité. » Si le bio est particulièrement touché, il voit aussi le phénomène en conventionnel. Même son de cloche chez Barbara Barboteau. « Notre crainte, c’est que les producteurs arrêtent le bio, mais aussi les impasses sur les amendements. Or on a besoin d’assurer la qualité », alerte la responsable Aquitabio. Pour donner de la visibilité aux producteurs sur une partie de leur assolement, Aquitabio propose des contrats filières sur trois ans.
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Les appros aussi touchés
Sans surprise, la crise se ressent aussi dans les achats des agriculteurs bio, en grandes cultures comme en cultures spécialisées et en élevage. La fertilisation est la plus touchée, avec un risque d’impasses qui inquiète les OS pour la qualité de la récolte 2024.
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